À l’origine des morceaux de bois destinés au feu domestique. Je les choisis pour leur caractère singulier et leur capacité à déclencher des pistes sculpturales. Ils sont moulés sans fidélité excessive, juste pour en recueillir l’essentiel. Ces moules deviennent supports de création. J’en tire par estampage de nombreuses empreintes d’argile. Je conjugue ce répertoire de formes pour composer des volumes de même famille et pourtant singuliers. Je cherche comment réorganiser les relations premières du tronc, de la branche, de la feuille, comment transposer les traces des parasites ou celles de la tronçonneuse… Viennent s’ajouter ensuite aux volumes, la couleur, la matité des engobes, la brillance des cendres et des émaux.