
Des héros déchus et condamnés par les dieux à de cruelles métamorphoses ? D’improbables animaux fossilisés ? Des corps errants en quête d’une patrie ? Des vestiges d’anciennes sculptures aux lointaines polychromies ? Signes du passage du temps et de la lente érosion des êtres et de choses : concrétions de matières, coulures d’émaux, éclaboussures ou ruissellements…
Cette œuvre d’environ 1,80 m de diamètre est composée de cinq volumes disposés « en étoile », modelés à la plaque et par moulage, en grès engobé et émaillé, cuit en four électrique à 1280°C.
Le premier volume, à la base massive, s’avance telle une figure de proue de navire… 33 x 60 x 34 cm.
Le deuxième, solide disque aux allures de carapace, pointe vers l’avant une curieuse tête… 21 x 55 x 55 cm.
Le troisième, en équilibre incertain, appuyé sur de modestes restes de grille, hésite entre envolée et basculement… 37 x 45 x 34,5 cm.
Le quatrième, robuste torse coiffé de deux rostres sibyllins, esquisse un mouvement de recul… 42 x 57 x 41 cm.
Le cinquième volume, corps couché aux contours ondoyants, semble vaciller sur ses points d’appui… 28 x 59,5 x 32,5 cm.


